On a décollé de Rimtara. Très rapidement, le hublot laisse deviner Rurutu, bien différente de sa voisine. Beaucoup plus grande et avec plus de relief, Rurutu se dévoile petit à petit. L’Amoureux découvre une nouvelle fois un aéroport à peine plus grand qu’une maison, où arrivée, départ et visiteurs ne font qu’une masse homogène et colorée. Nous sommes accueillis par Viriamu, le propriétaire de la pension Teautamatea où nous logeons. Viriamu a cet air sérieux et travailleur, et ne parle pas bien français. Nous ne tardons pas à l’aéroport. Le trajet en 4×4 jusqu’à la pension déroule un paysage si différent de ceux de Rimatara, c’est incroyable ! Même moi qui suis Tahitienne, je suis dépaysée tout en me sentant chez moi.
Une fois à la pension, Viriamu nous indique nos chambres respectives et nous informe qu’il y a un marae (temple de pierres des anciens Polynésiens, du temps d’avant l’arrivée des Européens) familial sur le terrain. Cette terre appartient à sa famille depuis longtemps, des générations. En plus d’être un fervent défenseur de son histoire et de sa culture, Viriamu se révèle être un des meilleurs cavaliers de l’île. Il fait un tour sur la plage et dans la mer avec son cheval. Je suis éberluée : je ne savais absolument pas qu’il y avait des chevaux à Rurutu. Quand je vous dis que cette île me dépayse !
Je n’ai pas pris de photos de ces instants ni de notre chambre (et je m’en veux), mais, même si j’ai logé dans de très nombreuses pensions en Polynésie, c’était la première fois que je voyais des chambres agencées comme ça, et c’est très beau ! Et surtout, pour la 2ème fois après Rimatara, nous avons des couettes. Aux Australes en juillet, nous sommes à l’endroit le plus froid de Polynésie, juillet étant le coeur de l’hiver austral. Autant vous dire que nous avons fait bon usage des couettes, et avons apprécié comme il faut la soupe du soir ! D’ailleurs, il faut que je vous dise : si vous êtes gourmand.e, les Australes devraient vraiment vous plaire 😉
On a également pris le temps de discuter avec Viriamu des activités possibles pendant notre séjour. J’apprends à mon grand désespoir que ce n’est pas encore la saison des baleines (à bosse) et qu’à cause du mara’amu (vent du sud-est qui souffle en période d’hiver austral), on ne peut pas visiter la fameuse « grotte dragon ». Tant pis, on fera quand même le tour de l’île et une petite rando. Avec un peu de chance, Viriamu nous indique aussi qu’on peut voir la plus longue courses de chevaux de Polynésie sur la plage avant notre retour à Tahiti. Affaire à suivre…
Waouh, cette île semble fabuleuse et encore si bien préservée. Ton récit est captivant, ce doit être agréable d’en apprendre plus sur l’île que tu découvre en parcourant les livres une fois sur place. J’imagine que c’est le type d’île où tu découvres toujours quelques chose de nouveau.
Hello Vai!
Rurutu nature sauvage, ton article est passionnant!
C’est bien la porte d’entrée des iles Australes, un univers merveilleux aux tons vert et bleu, puissant! C’est juillet, le bon moment de lire ton article, ce que je fais en ce moment.
On ressent à travers ton style, tes superbes photos, toute l’énergie de l’ile. Elle a du caractère cette ile: des grottes face au Pacifique tumultueux de l’hiver austral, aux plantations vertes du formidable Taro, des crêtes ventées témoins d’un passé volcanique aux courses de chevaux sur les plages. Tu n’oublies pas de parler avec tout ton coeur des femmes et des hommes de Rurutu.
Tu m’as vraiment donné envie de m’y rendre, de cheminer en live comme toi sur les traces d’une ile polynésienne encore pleine de mystères et c’est tant mieux!
Je vais continuer à lire tes articles car tu as un vrai talent pour transmettre des émotions de voyage et pas seulement à propos de la Polynésie.
Je vis à Paris, bientôt je m’apprête à créer mon propre Blog lifestyle avec de bonnes adresses en commençant par l’Est de la France. A la lecture de tes articles tu m’y encourages, c’est clair!
Bonsoir Vai,
Je te remercie beaucoup de nous partager ton article ainsi que tes photos de tes îles de Polynésie qui sont magnifique et ça donne envie d’y aller. Je ne suis jamais allé en Polynésie mais c’est un rêve, les plages sont également magnifiques. A Paris tu n’as pas tout ça. J’habite sur la Côte d’Azur et si un jour tu as l’occasion, n’hésites pas à venir car il y a aussi des coins magnifiques.
A bientôt.
Bonjour Daniel,
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je te souhaite sincèrement de pouvoir visiter un jour nos îles 🙂
Je suis déjà venue en région PACA, mais la dernière fois remonte un peu. J’ai prévu d’y venir cette année, notamment à l’occasion d’un salon professionnel. J’ai encore tellement à découvrir, c’est sûr que je reviendrai vadrouiller dans la région !
Waw, un article plus que complet avec de magnifiques photos. Merci pour tout ces bons plans !!
Merci beaucoup !! Et de rien, c’est fait pour ça 😉
Coucou Vai !
Cet article est l’un des plus passionnant que j’ai lu sur ton blog ! Et les photos illustrent tellement bien ton propos ! Ces portraits de mama, ou encore ceux des cavaliers sont superbes. En te lisant, je pressent combien l’île est riche de mystères, avec ses grottes entourées de végétation luxuriante. Les points de vue sur les criques, les champs de Taro, les courses de chevaux. Tout semble propice au dépaysement ici, je suis complètement sous le charme. Un superbe article pour mettre à l’honneur cette île incroyable 🙂
Coucou Julie,
Merci BEAUCOUP BEAUCOUP pour ton long commentaire ! Ça me fait tellement plaisir de lire ça de ta part ❤️ C’est une île assez atypique et loin des clichés sur la Polynésie, et je craignais que l’article soit perçu comme moins intéressant à cause de ça. Donc merci pour ton retour
Pfiouu, il ne faut pas que je lise trop souvent tes articles, je risque de démissionner sur le champ ahah
Les grottes sont vraiment l’air magnifiques, c’est le genre de formations rocheuses qui te font sentir tout petit. Et c’est vrai que toute l’ambiance semble agréable, des sublimes plages, aux courses de cheveux, à l’artisanat local en passant par la végétation luxuriante … ça me fait rêver tout ça !
Je ne sais pas si j’aurais l’occasion d’y aller un jour, mais si c’est le cas, je suis sûre que ce n’est pas un voyage qui me laissera de marbre 🙂
Hahahaha « oups » !
Ah oui clairement, les grottes nous remettent à notre place dans la chaîne alimentaire tellement on se sent minuscule dedans ^^
Je suis ravie que tous ces aspects de Rurutu te charment, c’est une île tellement belle mais loin de l’image qu’on peut se faire de la Polynésie !