Tu’aro maohi, les sports traditionnels polynésiens
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Si vous me connaissez ou que vous avez lu les quelques mots de ma description sur les différents réseaux sociaux, vous n’êtes pas sans savoir que je suis Tahitienne. Certains m’ont donc posé la question: “Est-ce que tu vas écrire des articles sur la Polynésie ?” (Tahiti étant l’île principale de Polynésie française), et la réponse est: OUI ! Voici le premier article de cette nouvelle catégorie consacrée à la Polynésie, vous présentant les tu’aro maohi, c’est-à-dire les sports traditionnels, mis à l’honneur lors des festivités de juillet (le Tiurai, ou “juillet”).
EDIT : cet article a été mis à jour en décembre 2018, avec l’ajout de la lutte traditionnelle.
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À partir du 29 juin cette année, la Polynésie française va vivre au rythme de l’un des plus grands festivals traditionnels du Pacifique : le Heiva. Pendant ce festival, qui existe depuis 1881, des groupes de chants et danses traditionnels professionnels et amateurs s’affrontent avec des spectacles uniques au monde, l’artisanat est mis à l’honneur avec le Heiva Rima’i ainsi que les sports traditionnels avec le Heiva tu’aro maohi (tu’aro = sport, maohi = polynésien).
Le Heiva tuaro ma’ohi rassemble les concours de sports traditionnels. Ils ont lieu les week-ends en juillet généralement et sont entièrement gratuits. Les compétiteurs, hommes et femmes, concourent en tenue traditionnelle, généralement en pareu ou pareo (sans accent sur le ‘e’).
Voici une présentation des différents événements organisés, illustrés par des photos prises l’an dernier, alors que le festival enregistrait pour la première fois la participation d’autres îles du Pacifique, à savoir Aotearoa (Nouvelle-Zélande), les îles Cook, Hawaii, la Nouvelle-Calédonie et Rapa Nui (Île de Pâques).
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Va’a taie : les courses de pirogues à voiles
Cette année, le Heiva tuaro ma’ohi commence le week-end des 25 et 26 juin avec les courses de va’a taie (les pirogues à voile). Le premier jour, les pirogues devront relier Tautira, commune de la Presqu’île de Tahiti, à la Pointe Vénus à Mahina tandis que le deuxième jour, elles feront des circuits dans la baie de la Pointe Vénus.
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Les courses de porteurs de fruits
La course de porteurs de fruits est l’une des épreuves les plus prisées du Heiva tuaro ma’ohi. Les coureurs et coureuses doivent parcourir une courte distance (entre 800 et 1500 m environ suivant les catégories) tout en portant des charges de fruits, légumes et féculents de plusieurs dizaines de kilos. Les coureurs constituent et attachent eux-mêmes leurs charges aux extrémités de leurs troncs. Il est alors primordial de bien les attacher afin qu’elles tiennent sur toute la durée de la course, et de faire de jolies charges car un prix est attribué pour cela (esthétique, attaches).
Vous trouverez les photos des courses de porteurs de fruits 2016 ici.[/vc_column_text][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »8418″ img_size= »full »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »8419″ img_size= »full »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_single_image image= »8420″ img_size= »full »][vc_column_text]
Les sports au Fare Mahana, le Musée de Tahiti et des îles
Les concours de patia ai (lancer de javelot), de pa’aro ha’ari (coprah), de amora’a ofai (lever de pierre) de lutte traditionnelle et de tauma ha’ari (grimper de cocotier) se déroulent au Musée de Tahiti et des îles et rassemblent beaucoup de monde.
Vous trouverez les photos du Heiva tu’aro maohi 2016 ici.
Patia ai : le lancer de javelot
Le but de ce sport est d’atteindre une cible (une noix de coco à 7,5 m de hauteur) à une distance de 22 m avec un ou plusieurs javelots en un temps imparti. La cible est découpée en plusieurs zones, chacune rapportant plus ou moins de points.
Plus de précisions dans l’article sur le Heiva tu’aro maohi 2016.[/vc_column_text][vc_row_inner content_placement= »middle »][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »8399″ img_size= »full »][vc_single_image image= »8400″ img_size= »full »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »8401″ img_size= »full »][vc_single_image image= »8402″ img_size= »full »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]
Amora’a ofai : le lever de pierre
Ici, il faut soulever une pierre pesant entre 80 et 120 kg à la seule force des bras. Le point est compté lorsque l’athlète réussit à tenir la pierre d’une seule main de manière stable sur l’épaule. Un classement est ensuite établi par ordre de temps croissant.
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Pa’aro ha’ari : coprah
Seul ou par équipe, il faut retirer la chair d’un certain nombre (égal pour toutes les équipes) de noix de coco et la mettre dans des sacs en toile de jute en un temps minimum.
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Tauma ha’ari : le grimper de cocotier
Individuellement, il faut grimper à un cocotier et dépasser un repère de hauteur sur son tronc. Les athlètes peuvent grimper à main nues ou utiliser des accessoires pour s’aider (bande de tissu pour attacher ses pieds par exemple). Le classement se fait par temps croissant.
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Lutte traditionnelle
Description à venir.
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Ce long article est terminé. J’espère qu’il vous a fait découvrir une facette de la Polynésie qui vous aura donné envie d’en connaître davantage et, peut-être, de venir visiter ce pays attaché à sa culture et ses traditions. Je vous livre des clichés (de meilleure qualité j’espère) du Heiva tuaro ma’ohi 2016 dans cet article, pour plus de détails !
Bonne fin de semaine !
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Bonjour, je vous écris du Pays Basque, je suis Co-Président de la Fédération des jeux et sports traditionnels du Pays Basque. Nous avons plusieurs jeux en communs dont celui du lever de pierre. Nous somme par ailleurs membres de l’Association Européennes des jeux et Sports Traditionnels ( AEJ et ST)
Actuellement nous travaillons ur un dossier de reconnaissance de nos jeux et sports au Patrimoine Culturel et immatériel de l’Humanité par l’Unesco.
Il faudrait que l’on prolonge nos contacts
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Je ne savais pas que ce genre de sport existait dans le Pays Basque ! 🙂
De quoi voudriez-vous discuter ? N’hésitez pas à m’écrire via le formulaire de contact : http://vaienvadrouille.com/contact
C’est très intéressant ! Quelles belles photos. Je suis toujours enchantée de lire des mots tahitiens. C’est une question peut-être bête mais dans quelle mesure le tahitien est-il parlé ? J’ai vu sur Wikipédia que le français est la langue officielle, mais le tahitien est-il souvent employé au quotidien ? Je me dis qu’on sait bien peu de choses sur les TOM…
Coucou Audrey! Merci beaucoup de me laisser un message par ici 🙂
Eh bien, le français est la langue la plus parlée, mais avec ses « imperfections ultramarines » (mots empruntés au tahitien et à l’anglais, syntaxe parfois approximative…). Dans certaines familles et dans les îles éloignées, par contre, ça arrive qu’on parle très peu voire pas du tout français (donc soit tahitien, soit le dialecte local suivant l’archipel), et c’est aussi le cas de beaucoup de personnes âgées (même les vieux Chinois, ils parlent chinois et tahitien, mais rarement français !) Le tahitien n’est pas reconnu comme langue officielle, mais tout est traduit dans les 2 langues dans les administrations et certains services (banques, restaurants….)
J’espère avoir répondu à ta question 🙂
LOL. Le tahitien n’est pas reconnue officielle du tout. Qu’est-ce que tu racontes. Mr. Edouard Fritsch, le président, a dit non, le tahitien ne sera pas considéré officielle. Ca n’empêche que quiconque souhaite le parler le parle, mais il faut arrêter de se mentir à soi-même et aux autres en disant que c’est une langue officielle. Ca ne l’est pas. La langue officielle n’est que le français. Aucune autre langue polynésienne parlée dans les archipels de la Polynésie française, à ce jour, n’est officielle. ‘A fa’aea ! lol
Merci pour ta correction. Effectivement, je me suis trompée : le tahitien n’est pas une langue officielle. Cependant, tout le monde peut s’exprimer en tahitien dans les administrations, et tout est traduit en tahitien, comme tu le rappelles.
Maintenant, merci de ne pas tirer de conclusion hâtive et de ne pas prendre pas mon erreur pour un mensonge, et de rester respectueux dans tes propos. Je trouve ton commentaire très déplacé alors qu’il aurait eu le mérite d’être constructif si tu étais resté purement factuel, c’est-à-dire juste en relevant une erreur (dans un commentaire qui plus est, mais aucune remarque concernant l’article en lui-même… comme quoi, c’est plus facile de critiquer négativement que de relever le positif). Et le « You don’t need to know my name lol », c’est trop facile quand on veut critiquer à tout va les autres 😉
Super 🙂
Merci ! De nouveaux articles arrivent sur le Heiva tu’aro maohi de cette année 😉
Super! Et de très, très belles photos!
Merci Temehani ! J’espère que je pourrai encore en prendre plein cette année 🙂
Ah la Polynésie
Superbe article au passage !
Merci Anaïs !