Babillages

Babillages #22

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Après une longue absence de plus de deux mois, les Babillages reprennent du service ! Pour ces premiers Babillages de 2019, on rembobine les deux derniers mois qui se sont écoulés 🙂

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Cinéma – Mauvaises herbes, de Kheiron

On commence avec mon coup de coeur cinéma de ces deux derniers mois : Mauvaises herbes, un film de Kheiron (un humoriste français, si vous ne le connaissez pas).

Synopsis

Le synopsis : « Waël, un ancien enfant des rues, vit en banlieue parisienne de petites arnaques qu’il commet avec Monique, une femme à la retraite qui tient visiblement beaucoup à lui.
Sa vie prend un tournant le jour où un ami de cette dernière, Victor, lui offre, sur insistance de Monique, un petit job bénévole dans son centre d’enfants exclus du système scolaire.
Waël se retrouve peu à peu responsable d’un groupe de six adolescents expulsés pour absentéisme, insolence ou encore port d’arme.
De cette rencontre explosive entre « mauvaises herbes » va naître un véritable miracle. » (Source : Allociné)

Mon avis

C’est un « feel good movie » français, qui malheureusement n’a pas eu autant de publicité que Le Grand Bain (qu’on n’a pas pu aller voir…), sorti à la même période, mais qui mérite autant de succès je pense.Je suis un peu triste pour Kheiron que le film n’ait pas bien marché (il l’a dit pour inciter les gens à aller le voir avant qu’il soit retiré des projections en salle), car il était vraiment tendre, à la fois drôle et touchant. Même si au début, l’humour peut paraître un peu lourd et le jeu d’acteur pas très convaincant, on s’attache très rapidement aux personnages, qui sont loin d’avoir une vie facile, et on se rend compte que l’histoire qui peut paraître très « légère » au début devient de plus en plus poignante. Ca suit vraiment le schéma de la bande-annonce en fait ! Bref, je vous incite à le regarder 🙂

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Livre – Là où les chiens aboient par la queue, d’Estelle-Sarah Bulle

Publié aux éditions Liana Levi et premier roman de Estelle-Sarah Bulle (d’origine guadeloupéenne par son père), Là où les chiens aboient par la queue est un livre que je qualifie d’identitaire (je ne sais pas si le terme existe ou pas). Le livre est un ensemble de témoignages romancés, ceux d’Antoine, Lucinde et Petit Frère, respectivement les deux tantes et le père de l’autrice, qui a elle-même environ trente ans. Ils nous racontent leur vie en Guadeloupe, les chemins qu’ils ont pris, puis leur arrivée en région parisienne. A la fois pleine d’humour, de tendresse, de rancoeur, de combats vains, d’espoir et de poésie, cette grande fresque familiale est sublimée par le talent et la plume d’Estelle-Sarah Bulle, toujours agréable et dans un style d’écriture extrêmement riche, oscillant entre créole et langue de Molière.

Enfin, pour information, Là où les chiens aboient par la queue a remporté le prix Stanislas 2018 ainsi que d’autres prix, ce qui donne une indication de la qualité du livre 😉

Vous pouvez trouver Là où les chiens aboient par la queue ici.[/vc_column_text][vc_column_text]

Livre – Nirliit, de Juliana Léveillé-Trudel

Dans un style moins joyeux mais non moins léger, j’ai lu un autre roman « identitaire », Nirliit, de Juliana Léveillé-Trudel et publié aux éditions La Peuplade. On quitte la chaleur des Antilles pour le froid du grand nord canadien. A l’instar de Imaqa lu en début d’année 2018 (je vous en parlais ici), on découvre la vie proche du pôle nord, et elle est, je pense, loin de ce qu’on imagine. Oui, c’est froid, mais ensuite ? Comme je l’ai remarqué, on peut très souvent associer des caractéristiques du climat d’un pays au « caractère » de ses habitants. Comme leur climat, on découvre ces Canadiens du grand nord froids (l’amour ? c’est pas pour eux, seulement le sexe pur et dur, et ce sans limite « morale »), violent (une personne est morte ? tant pis, on va pas risquer d’autres vies pour récupérer son corps), peu engageant. On découvre d’autres aspects (alcoolisme, machisme, etc.). Beaucoup de choses peu gaies, certes, mais que Juliana Léveilé-Trudel arrive à faire passer grâce à sa plume légère, tendre (il le faut, vu la dureté des  et à un style épistolaire. En effet, elle parle à une amie disparue.

Vous pouvez trouver Nirliit ici.[/vc_column_text][vc_column_text]

Mes « flops » au cinéma

Je sais qu’au niveau culturel, je parle plutôt de ce que j’aime dans les Babillages, mais je tenais quand même à vous faire part de deux « déceptions » au cinéma dernièrement. Ca tombe mal : c’étaient le dernier film vu en 2018 et le premier vu en 2019 !

Le retour de Mary Poppins

J’ai grandi avec Mary Poppins, que ma soeur avait demandé en DVD pour ses 4 ou 5 ans de mémoire. Public cible à cette époque, nous avions évidemment adoré : ce côté magique, les chansons entraînantes, cette nounou à la fois stricte et complètement folle, etc. C’est donc avec ma soeur que j’ai été voir son retour au cinéma à Noël. Au casting : Emily Blunt en Mary Poppins, et Colin Firth et Meryl Streep.

J’ai été extrêmement déçue du film, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, Emily Blunt n’était pas du tout, mais alors vraiment pas du tout à l’aise dans le rôle. Ma soeur m’avait justement fait part avant le film qu’elle a lu une interview où l’actrice disait que c’est l’un des rôles les plus difficiles qu’elle ait eu à jouer. Eh bien je confirme ! D’habitude j’adore cette actrice, mais là, non. J’espère q’elle fera un autre film très bientôt. Et encore, si c’était la seule… Mais non. Le jeu du père de famille est peut-être pire, et Meryl Streep ne sert strictement à rien dans le film. Ni son personnage, ni sa scène, flop total. Enfin, les musiques. Aucune n’est reprise du premier film, pas même le Supercalifragilisticexpialidocious, qui est pourtant LA maque de fabrique de l’univers de Mary Poppins ! Le réalisateur a préféré créer de nouvelles musiques dans le même esprit, mais c’est raté : aucune ne se démarque, on ne les retient pas, et on ne fait qu’attendre un thème un peu connu.

Bref, nous avons préféré garder en mémoire le souvenir du premier film, qui était « bien dans son jus ».

Bienvenue à Marwen

Ce film américain est basé sur une histoire vraie, celle de Mark Hogancamp, un artiste qui se reconstruit après une violente attaque par quatre néo-nazis qui n’appréciaient pas qu’il aime les chaussures à talons. Il a du délaisser son métier d’illustrateur et est passé à celui de photographe. Il crée alors des scènes grâce à un village de poupées construit dans son jardin, et les poupées sont inspirées de personnes de sa vie réelle. Ne prenant pas ses médicaments et étant en pleine procédure judiciaire pour faire condamner ses agresseurs, il perd parfois pied avec la réalité.

Je n’ai pas apprécié ce film tout simplement parce que je trouvais que l’histoire mérite qu’on en parle de manière plus « fine », plus subtile, dans le style de Girl (dont je parle ici). Là, je trouvais le jeu d’acteur trop… exagéré ? Enfin, juste « trop ». J’avoue aussi en avoir eu marre assez vite des effets spéciaux pour les poupées (beaucoup de partie « animation » avec). C’est un film qui plait certainement à beaucoup de monde, mais je pense que ce n’est plus un genre que j’aime.

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Récap des derniers articles

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PERSONNALISER ET ENVOYER SES CARTES POSTALES AVEC FIZZER + CONCOURS

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Vous le savez sûrement : j’adore envoyer des cartes postales, c’est l’une de mes marques de fabrique en voyage ! D’habitude j’en achète sur place et je prends soin de les envoyer directement depuis l’endroit visité, mais il y a quelques mois, j’ai découvert une alternative, notamment quand j’envoie mes cartes en retard. Il s’agit de Fizzer, une app française pour personnaliser et envoyer des cartes postales avec ses propres photos !

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BILAN 2018

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Chère 2018,

Le départ approche. Et si on prenait un moment pour se rappeler les moments passés ensemble ?

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UN TOUR DE CADRAN

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Vingt-quatre. Chiffre symbolique d’un jour complet, d’un cycle inévitable. Vingt-quatre heures. Un tour de cadran, ou plutôt deux. « Tu n’as pas encore fait un tour de cadran, tu ne peux pas poser tes congés payés ». Autrement dit : tu n’as pas encore le droit de faire ce que tu veux. Expression de la frustration, désormais mon expression symbolique de l’entrée dans la vie d’adulte. Vingt-quatre ans, un tour de cadran. En plus, ça rime.

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SURPRISE !

Pour fêter cette nouvelle année, je fais une promo exceptionnelle sur l’eshop ! Je vous offre 15% sur tous les articles (hors livraison) avec le code HELLO2019, valable jusqu’au dimanche 27/01/2019 inclus !

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Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2019. J’espère qu’elle sera remplie d’amour, de bienveillance et d’épanouissement 🙂

Le mot d’ordre de mon côté : « Fais de ton mieux »

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