Humeur

Bilan 2018

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Chère 2018,

Le départ approche. Et si on prenait un moment pour se rappeler les moments passés ensemble ?

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Je sais que tu ne te cachais pas loin lorsque je confiais à 2017 tout ce qui nous attendait, toi et moi : la fin des études, un déménagement, et le début de la vie professionnelle. Et tout ça sans compter les différents projets personnels (ou professionnels, tout dépend du point de vue) qui germaient dans ma tête et que je comptais partager et réaliser avec toi. Je sais aussi qu’on a fait du mieux qu’on pouvait pour parvenir à tout réaliser.

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Le premier gros événement, c’était notre déménagement. Si tu n’as pas trop de temps, on peut passer à la suite… Non ? Ok, je te raconte. Je vais essayer de faire court, mais vraiment, c’est difficile !

Tu te souviens en janvier, dans la frénésie des partiels et des projets de fin d’études, quand on cherchait un appartement pour prendre le tournant de la vie active sereinement ? C’était justement tout sauf serein : des agences et des propriétaires qui ne répondaient pas, des agents immobiliers qui tombaient malades la veille de nos visites et les annulaient à la dernière minute, moi qui ai finalement annulé mon billet de train pour les visites, laissant l’Amoureux seul pour accomplir cette tâche. Notre dossier était un peu bancal aussi : encore étudiants au moment de la recherche, avec un CDI déjà signé pour moi mais qui ne débutait qu’en mars (et avec un salaire qui ne suffisait pas pour le minimum de 3x le loyer demandé en salaire net), et l’Amoureux qui commençait un stage de fin d’études. On a eu beaucoup de chance avec l’appartement qui nous plaisait le plus : un couple avait déposé un dossier avant nous, mais il était falsifié. La vie nous a souri.
La date fatidique de mon départ en Polynésie approchait aussi, et nous avons finalement réussi à obtenir les clés de l’appart 2 jours avant. Parfait pour le déménagement, la lettre de préavis étant déposée dès le début des recherches, donc nous n’avions plus de temps à perdre. Par contre, cela signifiait un déménagement en un temps record : 24h, pour passer d’une ville à l’autre distantes de plus de 600km, avec à peine 24h entre la fin des partiels et le départ du camion de déménagement. Et tout cela en pleine saison très très enneigée. Autant dire que le camion n’est pas sorti indemne, mais ça va : nous n’avons fait « qu’un poc » à cause d’une barrière de limite de hauteur.

C’était je pense l’épisode le plus épuisant pour l’Amoureux et moi (surtout pour lui car il a conduit et a du finir le ménage de l’ancien appartement seul parce que je devais prendre l’avion pour Tahiti…), et heureusement le dernier de l’année dans le genre.

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Dans cette période post-études / pré-vie active, je suis donc rentrée voir ma famille à Tahiti. Ce n’est pas la première fois que je rentre depuis que je vis en Métropole, mais c’est bien la toute première fois (de ma vie ?) que je rentre sans boulot, sans révisions, sans RIEN à préparer. Et c’était le pied ! J’avais le temps pour faire ce que je voulais, principalement passer du temps avec mes proches, et prendre plein de photos et de vidéos pour créer du contenu pour le blog !

Cependant, il faut croire que ni 2017 ni toi, 2018, ne m’avez appris à être organisée pour le blog, parce qu’il se trouve que je n’ai même pas publié un quart des articles que je voulais écrire sur ce séjour en Polynésie. J’en ai presque honte… mais on va dire que leur publication dans les mois à venir fera bien patienter mon prochain séjour là-bas ! Ta petite soeur 2019 aura bien de la chance : c’est elle qui aura l’honneur de voir pour la première fois l’Amoureux découvrir mon pays 🙂

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Je ne sais plus si je l’avais confié à 2017, mais je rêvais secrètement d’avoir un petit chat après notre déménagement. Quand je suis rentrée de Tahiti, j’avais encore 3 semaines pour accomplir cette mission (entre autres). C’est donc avec beaucoup d’ardeur dans cette tâche qu’est arrivée chez nous une petite boule gris clair et rose sable que nous avons nommée Mila. Elle était extrêmement peureuse au début. L’association qui l’a recueillie l’a trouvée sur un chantier, dans le sud. Elle a du avoir des expériences traumatisantes avec des humains, parce que c’était vraiment difficile de la faire sortir de sa cachette dès qu’elle en trouvait une. Sûrement pour ça qu’elle a mis du temps à être adoptée. Et j’ai envie de dire tant mieux pour nous ! Avec beaucoup de patience et d’amour, je pense que nous avons réussi la mission « faire aimer les êtres humains » pour Mila. L’une de nos plus belles victoires, 2018 ! Quand je pense que maintenant, parfois je ne peux même plus travailler tranquille quand elle est dans son humeur « Maman, je dors sur toi, laisse ton téléphone et caresse-moiiiiii » hihi !

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Enfin, c’est avec le début de mon contrat de travail que c’est devenu… clairement n’importe quoi niveau projets. Je me suis lancée dans plusieurs gros projets, à savoir la préparation puis le lancement d’une boutique en ligne sur le blog, le travail en amont pour un très gros projet pour 2019-2020 (dont je discuterai très bientôt avec 2019, promis !), et le lancement de mon activité professionnelle de photographe. Je dis que c’est n’importe quoi parce que ça faisait clairement trop de choses pour toi 2018, je suis vraiment désolée. Je sais que je dois freiner mes envies en terme de projets, mais je ne sais pas comment, j’ai toujours dix mille idées qui me traversent l’esprit.
C’est sûrement à cause de cette frustration avec 2017 de n’avoir pas pu réaliser comme je voulais ces projets à la fois personnels et professionnels, et je pense que je t’en ai trop demandé. Je ne t’en veux donc pas si la boutique en ligne ne marche finalement pas du tout comme je l’espérais (pas du tout tout court en fait), même si ça me fait mal au coeur. J’aurais du t’écouter quand tu m’envoyais des signaux d’alerte.

J’essaierai d’être plus à l’écoute avec 2019, promis. De toute façon, je crois que l’Amoureux et quelques proches y veilleront, même s’ils savent que c’est difficile de calmer mes ardeurs entrepreneuriales 😬 Mais c’est pourquoi je compte en faire bon usage en me consacrant au développement de mon activité de photographe, et au projet qui ne sera bientôt plus secret.

Sinon, 2018, je voudrais te dire un grand merci pour le blog, c’est un projet dont je suis fière avec toi : j’ai l’impression d’avoir produit du contenu de qualité, j’ai appris beaucoup en SEO (et je me rends compte que je faisais n’importe quoi et que donc j’ai BEAUCOUP de boulot !), et j’ai de plus en plus de lecteurs chaque jour. De plus en plus de demandes de partenariat à côté de la plaque aussi, et heureusement que je fais le tri. J’espère que 2019 saura m’apprendre la régularité et l’organisation avec le blog, mais déjà, avec les projets dont je t’ai parlé avant, c’est bien et c’est la priorité. On verra ce que donnera le blog avec 2019, je ne l’oublie pas mais il sera peut-être un peu plus en retrait.
Merci aussi pour les belles découvertes qu’on a faites ensemble : la Camargue et Montpellier à Pâques, et Gand et l’Albanie, deux énormes coup de coeur en Europe. Je pense que c’est définitivement le « continent » auquel je resterais le plus attaché, et c’est celui qui compte le plus de pays, de régions, de villes, que je rêve de visiter.

Ah, j’allais oublier quelque chose de très important, et tu as failli l’oublier aussi, 2018, non ? Je me souviendrai aussi que c’est avec toi que j’ai commencé le ori Tahiti, la danse tahitienne ! Avec Tahia et Teani, de l’école de danse Tahia Cambet, j’ai déjà beaucoup appris, et surtout j’apprends à aimer mon corps. Je n’ai pas eu des regards et des remarques très tendres à son sujet pendant l’adolescence (non pas que j’étais moche, mais j’étais clairement pas parmi les canons du lycée), et j’ai l’impression d’enfin le découvrir, vraiment, et de découvrir comme il peut être harmonieux, gracieux, et comme il arrive à suivre ma pensée, à exécuter ce que je veux faire.
Elle est peut-être trop vieille pour te l’avoir dit, mais 2007 savait que je voulais faire de la danse. Des problèmes de santé et d’emploi du temps m’en ont empêchée, jusqu’à mon retour à Paris. Merci pour cette occasion 2018, je pense que tes petites soeurs 2019, 2020 et les suivantes (tant que je suis à proximité d’une école de danse) en entendront parler 😉

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Merci 2018 de m’avoir fait vivre ces aventures et de m’avoir permis de toujours plus dépasser mes limites, ou au contraire de les accepter. 2018, si je devais te résumer en trois mots, ce serait : intense, changements, projets.

Je retiendrai aussi ce que j’ai appris grâce à toi : focalise sur le positif, la vie est encore longue pour accomplir ce que tu souhaites.

Merci pour les leçons de vie, 2018. Merci, je ne t’oublierai pas.

Vaikehu.

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